Plus que jamais les homos, hommes ou femmes, ont choisi leur destin : ressembler à tout le monde, se fondre dans la masse. Une maison, un jardin, deux enfants, un chat et un chien. Et une piscine, si le budget et la taille du jardin le permet. Ils revendiquent le droit au mariage et aux économies d'impôts, le droit d'être militants du Front National et, surtout, d'être individualistes le plus possible, histoire d'être des citoyens comme les autres.
Fini le temps des artistes écorchés vif, fini le temps de la provocation et de la liberté sexuelle, fini le temps où les homos donnaient un coup de pied dans la fourmilière des idées toutes faites et du conformisme ! Bientôt, ils seront plus réactionnaires que ceux qui auront tout fait pour assimiler l'homosexualité à une maladie, une déviance, voire un crime.
Ainsi soi-t-il ! Jacques LANG a déjà tenté de créer une techno parade susceptible de remiser la « gay pride » au rang des fêtes comme les autres.
Que l'homosexualité reste une des principales causes de suicide chez les adolescents, que le sida frappe encore durement les homos, que des pays continuent de les persécuter, ils s'en foutent royalement ! Plus exactement, ils ne se sentent pas plus concernés que les autres. De gauche, comme de droite, leur seule ambition est de ne penser qu'à leur petite personne, d'avoir un maximum d'amis sur Facebook et de devenir célèbres un jour.
Les jeunes générations sont soit-disant devenues gayfriendly, tout comme les discothèques. Les établissements gays n'auraient donc plus lieu d'être et ils ferment donc les uns après les autres, les associations se contentent, elles, de quelques pèlerins.
Il ne manquait plus qu'une chose aux homos pour être des hétéros comme les autres : devenir homophobes.
En réalité, les homos sont homophobes depuis toujours. De nombreux hommes homosexuels n'hésitent pas depuis longtemps à exprimer leur rejet, voie leur haine envers les hommes efféminés et il en est de même pour les filles qui n'aiment pas les « camionneuses », ces filles aux cheveux courts qui ressemblent à des garçons. « Camionneuses » , « folles », ces expressions détestables, ignobles, il y a bien longtemps qu'elles expriment le dégoût des hommes ou des femmes homosexuelles pour leurs semblables.
Le moment approche où seuls les hétéros verront l'intérêt de lutter contre l'homophobie et toutes les autres formes de discriminations. Un grand merci à eux !
